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Près d'1 femme sur 4 est amenée à vivre une fausse-couche.
Communément, l'annonce de notre grossesse ne se fait qu'après l’échographie du premier trimestre... au cas ou …


Je pense à toutes ces femmes qui taisent la joie de partager le début de leur grossesse,
Je pense à toutes ces fausse-couches passées sous silence, ou la femme se retrouve seule et sous l’emprise de ses émotions,
Je pense à ces autres femmes qui, n’ayant pas entendu parler de fausse-couche avant leur première grossesse, pensent qu’elles ne sont pas capable d’avoir un enfant et que cela n’arrive qu’à elle,
Je pense à ces femmes qui sont de nouveau enceinte après avoir vécue une fausse-couche et qui sont dans le trauma de la grossesse précédente qui n’a pu arriver à terme,
Je pense au moment ou le gynécologue vous apprend que le cœur de l’embryon ne bat plus : silence, pleures, émotion intense (un deuil à faire, une nouvelle réalité à intégrer)
Je pense à la décision que vous devez prendre dans les minutes qui suivent cette annonce (alors que tout est confus dans votre cerveau sous l’emprise de vos émotions) : pilule ou curetage ?
Je pense à ces réponses souvent entendues, « alors le curetage, c’est rapide, ce soir vous serez chez vous et tout sera terminé... bon les médicaments, c’est possible mais l’évacuation est plus longue et c’est souvent douloureux, et puis parfois tout n'est pas évacué, alors de toute façon il faudra faire un curetage. Alors, quel est votre choix? »
Je pense à toutes ces femmes à qui l’on ne donne pas le temps de la réflexion et dont la réponse est orientée par une information partielle.
Je pense à toutes ces femmes qui vivent ces grossesses qui n’arrivent pas à terme et qui sont en souffrance psychologiques, parce qu’elles ont dus prendre une décision rapidement avec laquelle, au bout du compte, elle n’étaient pas alignées…
Je pense à toutes ces femmes qui, dès le lendemain sont retournées travailler parce que l’on ne leur a pas proposée quelques jours d’arrêt de travail.

Alors j’ai envie de vous dire de ne pas vous retenir à annoncer votre grossesse si cela sonne juste pour vous, vous pourrez partager votre tristesse par la suite au cas ou….
J’ai envie de vous dire que vous n’avez pas à prendre une décision dans les 5 minutes suivant l’annonce de l’interruption de votre grossesse. Reprenez un rendez-vous avec votre praticien plus tard, si son intervention est nécessaire ;
J’ai envie de vous dire de poser BRAIN sur le papier pour chaque alternative possible (Bénéfice, Risques, Alternative, Intuition et Neutralité)
J’ai envie de vous dire qu’un curetage n’est pas un acte anodin, il peut endommager l’endomètre à différent degrés et peut rendre les futures grossesses plus difficiles, voire, dans les cas les plus graves impossible.
J’ai envie de vous dire que suite à un curetage, vous pouvez développer le syndrome d’Asherman et que le risque de développer ce syndrome s’accroît avec le nombre de curetage subis.
J’ai envie de vous dire que le corps sait évacuer naturellement un embryon qui ne vit plus.
J’ai envie de vous dire que vous pouvez être accompagnée dans ce passage, ce n’est pas une situation à vivre seule et à passer sous silence.
J’ai envie de vous dire que différents rituels peuvent être pratiqués pour vous aider à intégrer cette nouvelle réalité et laisser la place libre à un nouveau scénario pour une grossesse à venir...
J’ai envie de vous dire qu’il n’est pas nécessaire d’attendre 3 fausse-couches consécutives avant de se questionner sur la nature de celles-ci.
J’ai envie de vous dire que vous pouvez demander jusqu’à 7 j d’arrêt de travail pour intégrer cette nouvelle réalité.


Références:
- Syndrôme d'Asherman Wikipedia
- Podcast Quantik mama: "une fausse couche pleine de grasse"

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Horaires

  • Les jeudis au Plateau 25 :
    9h30 - 10h30 : yoga bébé ou yoga postnatal

    11h00 - 12h15 : danse prénatale ou yoga prénatal
  • Des samedis au Plateau 25 :
    10h00 - 10h45 : éveil corporel (2 à 4ans)

    11h00 - 11h45 : éveil corporel (2 à 4ans)

Organisme de formation enregistré sous le numéro 52441002444. Cet enregistrement ne vaut pas agrément de l’État.